L’animatrice de Global a suscité récemment beaucoup d’émotion sur le web en s’ouvrant sur ses démarches pour devenir maman en solo… Avec courage, elle répond à nos questions sur ce sujet sensible.
Le public montréalais anglophone connaît bien la belle Kim, présente à la radio comme à la télé depuis une douzaine d’années. Ses fans apprécient d’ailleurs le côté pétillant et hop la vie de cette fille de Sorel-Tracy.
Cette semaine, Kim révélait pourtant le parcours difficile qui la mobilise entièrement depuis maintenant 6 mois : elle tente de concevoir un enfant… sans amoureux dans le décor.
Entre le deuil et l’espoir
Après avoir partagé un billet personnel, vu plus de 3 100 fois depuis mardi dernier, l’animatrice est encore sous le choc.
« Je n’aurais jamais pensé qu’autant de gens m’écriraient », confie-t-elle dans un français parfait.
C’est que son texte Single Mom By Choice en a touché plusieurs. Paru sur son blogue cette semaine, son témoignage débute avec les nuances qui s’imposent...
« Je n’ai pas choisi d’être célibataire… Je n’ai pas choisi de ne pas trouver l’homme que j’aurais souhaité pour fonder une famille… Je n’ai pas choisi de me faire dire « c’est maintenant ou potentiellement jamais » quand le moment est venu pour moi de concevoir un enfant… Je n’ai pas choisi que mon corps soit, à 39 ans, plus près de la ménopause qu’il devrait l’être… »
Kim met ainsi le doigt sur des deuils auxquels sont confrontées plusieurs femmes ayant le projet d’avoir un enfant seule. Du même coup, ces propos reflètent un peu aussi notre perception souvent faussée de ces courageuses.
Ce dernier point a d’ailleurs donné un petit vertige à l’animatrice avant de publier son touchant texte.
« J’avais peur que les gens me jugent, me voient comme une égoïste et se disent : elle pense qu’elle n’a pas besoin d’un homme », avoue-t-elle.
Au contraire, Kim Sullivan a reçu plus de 200 mots d’encouragement et de messages provenant de femmes dans la même situation qu’elle. Un véritable baume surtout quand on vit ce processus éprouvant en solitaire, sans le soutien d’un conjoint.
Un défi de vie
Qu’on se le dise, les démarches en fertilité sont exigeantes tant au plan physique, émotionnel que financier. Or, Kim Sullivan a dû y plonger tête première en très peu de temps!
Au printemps dernier, un examen médical révèle que son corps de 39 ans est beaucoup plus près de la ménopause qu’il devrait l’être à cet âge. Un choc pour l’animatrice qui ne peut se permettre désormais de sauter un seul cycle hormonal!
« Cinq semaines plus tard, je me faisais inséminer pour la première fois », se souvient Kim.
Ainsi, après avoir été longtemps discrète sur ce processus, qui n’a pas encore eu le résultat escompté, l’animatrice a finalement décidé de s’ouvrir tout récemment.
« J’avais besoin de parler », avoue-t-elle en toute simplicité.
Un geste inspirant, on en est convaincu, pour toutes ces mamans de cœur qui ne demandent qu’à être exaucées.
Merci Kim de ta générosité!