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Entrevue Normand Brathwaite: «Ça a été une peine d’amour pour moi»

Entrevue Normand Brathwaite: «Ça a été une peine d’amour pour moi»
Normand Brathwaite / HPQ

Nous avons eu l’immense plaisir de nous entretenir avec le grand Normand Brathwaite, lors du lancement de la programmation de Télé-Québec. Un moment fort intéressant en compagnie de l’artiste aux multiples talents où il se confiait sur la perte de sa grande amie, Mélissa Lavergne, à Belle et Bum, sur son rôle de grand-père, mais aussi sur ses futurs projets en télévision.

Rappelons tout d’abord que Normand jouera bientôt à la télévision en compagnie d’enfants, dans la nouvelle série jeunesse Drazilion.

HollywoodPQ: «Comment as-tu trouvé les tournages?»

Normand Brathwaite: «J’ai adoré ça. Contrairement à la légende, j’ai fait des émissions pour les enfants, mais je n’ai jamais joué avec des enfants. Dans le métier, tout le monde dit toujours que les deux pires affaires, c’est de jouer avec des animaux ou des enfants! M’a te dire, j’ai vu des comédiens et des comédiennes beaucoup moins disciplinés que les petites filles avec qui je joue, elles sont sur la coche, vraiment!»

HPQ: «Justement, comment tu trouves cela gérer des humoristes versus des enfants, comme on a pu le voir à Piment fort dans le passé?»

NB: «Disons que les humoristes sont moins disciplinés.»

HPQ: «Tu entames ta 21e saison (de Belle et Bum). Cette année, c’est une nouvelle formule avec tes trois nouvelles collaboratrices. Comment tu te sens face à cette nouvelle formule?»

NB: «Je me suis rendu compte avec le temps, moi qui n’aime pas le changement, je me suis rendu compte que tu peux survivre au changement (…) Quand Mélissa m’a annoncé qu’elle quittait, ça a été une peine d’amour pour moi. Ça fait 20 ans que je travaille avec elle, c’est ma meilleure amie. Elle, tout ce qu’elle a connu dans sa vie, c’est Normand Brathwaite à Belle et Bum. Elle avait besoin, avec le talent qu’elle a, d’écrire un roman. Elle ne savait pas comment me le dire, elle me dit: Je te connais. J’aurais tout fait pour la garder, c’est pour cela qu’elle me l’a annoncé en direct à la télévision! J’étais flabbergasté, vraiment une claque sur la gueule (…) Je m’aperçois que les autres filles m’amènent ailleurs, c’est trois filles complètement… je ne voulais pas une grande blonde qui joue des percussions, de toute façon il n’y a en pas une autre Mélissa Lavergne.»

Normand expliquait par la suite que ses nouvelles collègues, Marie-Josée Gauvin, Fabiola Nyrva Aladin et Lunou Zucchini, lui apportaient chacune un aspect différent pour la prochaine saison.

NB: «Souvent, on a besoin de cœur. J’ai pris des chanteuses, j’ai pris une animatrice de radio, une machine, que quand je vais en avoir trop dans mon assiette, je vais jouer plus de percussions, évidemment. Quand je vais en avoir trop, je vais pelleter ça dans la cour de Marie-Josée Gauvin, dont c’est le métier. Une qui va me tenir en vie, qui va me tenir réveillé, c’est Fabiola (…) c’est une boîte à surprise. Puis Lunou, c’est comme si je coanimais avec ma fille (…) Je suis très à l’aise et en paix, aussi très heureux de recommencer.»

Par ailleurs, Normand fera son grand retour à Zénith en tant que représentant des Boomers (en 2024) et il nous confiait qu’il aimerait bien y voir sa fille Élizabeth Blouin-Brathwaite y participer éventuellement.

Nous avons également abordé le rôle de grand-père de Normand, puisque sa fille est maintenant maman, mais aussi de la fille de sa femme.

HPQ: «Tu es aussi grand-papa depuis quelque temps, comment tu trouves ça?»

NB: «J’adore ça, je suis grand-papa deux fois, parce que la fille de ma femme, qui est comme ma fille (…) J’ai une petite-fille et un petit-garçon (…) Les gens disent: C‘est parfait parce qu’ils te laissent les enfants et ils reviennent les chercher, toi tu n’as pas de trouble, juste du fun! Ce qui est complètement faux parce qu’ils te laissent les enfants et ne reviennent pas tout de suite! Il faut que tu les rappelles: Ton enfant est ici je ne sais pas si tu le sais!»

L’homme aux multiples talents nous dévoilait aussi que sa carrière n’a pas toujours été évidente…

NB: «Je travaillais avec bien des gens envieux (…) beaucoup de gens qui m’en voulaient pour je ne sais pas pourquoi. Je faisais ma job, mais je récoltais bien ma vie (…)»

Nous terminions cette entrevue en demandant à Normand ce qu’on pouvait lui souhaiter pour l’année à venir et il s’agit de… quelques jours de vacances!

Une réponse qui semble revenir souvent chez nos vedettes québécoises…

Merci à Normand pour ce beau moment!

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