On sait déjà que les 30 premières secondes suffisent pour se forger une première impression d’une autre personne et déterminer si on peut s’entendre avec elle, mais la journaliste scientifique Karla Starr a poussé l’étude plus loin. Dans la revue Psychology Today, elle écrit qu’à chaque nouvelle rencontre, deux zones cérébrales deviennent très actives : le complexe amygdalien, sorte de système d'alerte émotionnelle, et le cortex cingulaire postérieur, dédié à la mémoire autobiographique et à l’évaluation de tout ce qui peut avoir une valeur.
Ils sont comme le cœur et la raison; en se combinant (le classement des informations dans notre cerveau dépend de critères subjectifs, parfois inconscients ou inexplicables, précise Starr), ils nous permettent de choisir nos amis à la fois rationnellement et intuitivement.
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Dans The Social Science Journal, la professeure de psychologie à l'université d'État de Californie, Kelly Campbell, parle même d'une chimie de l'amitié. Selon elle, lorsqu'on détecte en l'autre un ami potentiel, qui a les mêmes affinités et avec lequel on pourrait passer de bons moments, il peut survenir « une connexion instantanée entre amis, si facile et évidente que la relation se fait très naturellement ».
Pas tout le monde y a accès, prévient Campbell. « Les personnes plus agréables, plus ouvertes d’esprit et plus consciencieuses sont nettement plus susceptibles de connaître cette alchimie amicale. »
De plus, comme toute bonne chose a une fin, ce coup de foudre amical n’est pas nécessairement garant de longévité. Comme en amour, la relation peut aussi bien être éphémère!