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Le portrait de famille du Québec

Le portrait de famille du Québec
Image Cogeco Média / Cogeco Média

Le visage démographique et familial du Québec n’a cessé de se modifier au cours des dernières décennies. Nucléaire, recomposée, homoparentale… Il est maintenant presque impossible de décrire la famille québécoise typique tellement les modèles sont devenus multiples.

Afin d’esquisser une réponse fidèle à la réalité, l’Institut de la statistique du Québec et le Ministère de la Famille publient périodiquement des études sur le sujet. Voici donc quelques caractéristiques pour nous aider à dresser le portrait de famille du Québec!

J’me marie, j’me marie pas

Le Québec est le champion canadien des unions libres. Il y a deux fois moins de mariages célébrer dans la province que partout ailleurs au pays. Et cette désaffiliation envers l’institution du mariage est en hausse : le nombre de mariages est passé de 23 500 en 2012 à 22 400 en 2015. De plus, on dit qu’un mariage sur deux finirait en divorce. La séparation des couples serait aussi encore plus fréquente lorsqu’il s’agit d’union libre. Il est prévu qu’environ 30% des couples de la génération Y se marieront. De plus, les deux tiers des bébés naissent maintenant hors mariage.

Des enfants sur le tard

Au Québec, une famille sur 7 est considérée comme nombreuse (3 enfants et plus). La moitié des familles ont un seul enfant, alors que 40% en comptent deux. S’il est vrai qu’on observe une recrudescence des familles de 3 enfants depuis une décennie, on ne peut pas encore parler d'une tendance lourde. De plus, il y aurait 1,6 enfant par femme dans la province. Les trentenaires ont le taux de fécondité le plus élevé, alors que les 40 ans et plus font plus d’enfants que les 20ans et moins.

La mère, pilier de l’organisation familiale

Les mamans tiennent encore le haut du pavé en ce qui concerne les tâches domestiques et les responsabilités parentales, surtout chez celles dont les enfants sont âgés de 0 à 5 ans. Heureusement, l’implication des pères est en hausse.

Des pères plus impliqués

Le papa est passé du rôle de pourvoyeur à celui de père engagé. Ce virage a été observé avec l’instauration du Régime québécois d’assurance parentale en 2006. Plus présents dans la vie de leurs enfants, les pères sont aussi plus nombreux à demander la garde partagée advenant une séparation.

Des parents différents

On dit maintenant qu’un bébé québécois sur 3 a un parent né à l’extérieur du pays. Ce taux a augmenté de 10% depuis les années 2000. Ensuite, à peine plus de 40% des familles d’ici sont de type nucléaire classique, c’est-à-dire que le couple de parents est formé de membres de sexe opposé. Environ une famille sur quatre serait reconstituée et ce nombre augmente chaque année. Finalement, moins de 1% des familles seraient de type homoparental, généralement formées de deux mamans. En 2015, 289 enfants vivaient avec deux mères, un bond vertigineux de 2000% depuis 2002 ! Enfin, 3 familles sur 10 sont de type monoparental, la mère étant le parent unique trois fois plus souvent.

Et vive la famille!

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