Quelques chiffres…
Au Québec, en 2013, l’âge moyen de la maternité (première grossesse ou non) était de 30,3 ans. En 1976, ce nombre était de 27,3 ans. Conclusion: les Québécoises tombent enceintes de plus en plus tard.
Autre statistique: les techniques ayant beaucoup évoluées, le taux de fécondité des femmes de 40 à 44 ans est passé de 2 sur mille à 11 sur1000.
Moins jeune, mais plus prête
Bien qu’il demeure plus difficile de tomber enceinte et que les risque de fausses couches, de problèmes de santé et de grossesses multiples augmentent en prenant de l’âge, avoir un enfant «sur le tard» vient aussi avec des avantages….
Tout d’abord, le bagage d’expérience et la confiance en soi sont plus élevés qu’à 25 ans. Les moments de panique et de découragement seront donc moins fréquents et/ou moins intenses. De plus, à 40 ans, nos amies proches ont probablement déjà eu des enfants et pourront nous épauler plus facilement en cas de besoin.
Ensuite, la situation des quadragénaires est généralement plus stable au niveau intime et financier. Les expériences de jeunesse sont du passé, la carrière est établie, les économies s’accumulent, vous êtes prêt à palier aux imprévus. De plus, la maturité nécessaire est davantage au rendez-vous pour accueillir l’inconnu et les sacrifices qui s’imposent. Plus détendue, plus zen, plus souple, vous êtes capables de relativiser ce qui se passe autour et donc de réagir plus adéquatement.
Fait intéressant, une étude suédoise publiée en avril 2016 dans le journal scientifique Popular and Development Review indique que les enfants nés de parents plus vieux seraient plus en santé et plus éduqués!
Un nouveau modèle de mère
Par le passé, les femmes avaient leurs enfants dans la vingtaine et profitaient de la vie dans la quarantaine. De nos jours, ce modèle semble inversé. On souhaite profiter de la vie alors qu’on est dans la fleur de l’âge, réaliser nos rêves, nos projets, nos envies.
Les relations étant plus éphémères qu’à l’époque de nos grand-mères, on souhaite être sûr de notre coup avant de sceller l’union amoureuse avec un enfant.
Un petit dernier?
Certaines femmes qui ont déjà eu des enfants font aussi le choix d’en avoir un autre tardivement, que ce soit avec le même conjoint ou au sein d’une nouvelle union. Les raisons sont, encore ici, nombreuses: le désir de fonder une nouvelle famille après une séparation, le souhait d’avoir des enfants des deux sexes, une horloge biologique qui tourne encore ou simplement parce qu’on se sent bien, qu’on le souhaite et qu’on s’en sait capable.
Que ce soit une surprise ou un projet longuement réfléchi, cette grossesse tardive sera généralement vécue avec une nouvelle sérénité… Gagnée au fil des années!