À l’occasion de sa revue de presse, vendredi matin, Paul Arcand aborde le dévoilement du prix Nobel de la paix qui a été décerné à la cheffe de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado pour son travail de défense de la démocratie au Venezuela.
Le comité du prix norvégien a salué ses efforts en faveur d’une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie.
Son président a déclaré que Maria Corina Machado est l’un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ces derniers temps.
Dans son analyse, Paul Arcand ne peut s’empêcher de penser à la réaction du président américain Donald Trump lorsqu’il apprendra la nouvelle.
«Donald n’aura pas le prix Nobel de la paix. Imaginez sa frustration [...] Il doit capoter [...] Imaginez notre narcissique, il voulait absolument ce prix, il ne l’a pas et c’est une femme qui l’obtient, du Venezuela. D’ailleurs, il a toujours dit que c’était incompréhensible que Barack Obama ait obtenu un prix Nobel de la paix et que lui, Donald, ce personnage magnifique, n’ait pas reçu cet ultime hommage.»
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À l'occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand revient sur l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, une percée majeure depuis le début du conflit.
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi soir que les deux parties sont d’accord sur une première phase du plan de paix.
L’entente, négociée en Égypte avec la médiation du Qatar et des États-Unis, prévoit la libération de tous les otages israéliens contre environ 2000 prisonniers palestiniens, ainsi qu’un retrait progressif de l’armée israélienne du territoire.
«Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il faut quand même reconnaître que Donald a réussi son pari. Pas à 100 %, mais c'est une étape historique, une étape importante. D'abord, convaincre le Hamas de libérer les otages, convaincre Israël de libérer des prisonniers palestiniens, de repositionner l'armée israélienne, faciliter l'entrée à Gaza des organismes humanitaires. Donc, ça veut dire des médicaments, de la nourriture, des biens de première nécessité. Alors, peu importe ce que l'on pense de Donald, on est forcés de reconnaître que son plan fonctionne.»
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À l'occasion de sa revue de presse, mercredi, Paul Arcand commente le cas d'un jeune de 20 ans qui s'est enlevé la vie malgré de multiples tentatives pour obtenir de l'aide.
La Presse raconte l'histoire d'Arsen Sarukhanyan, un étudiant dépressif et suicidaire, qui a cogné à la porte de sept organismes et établissements de santé en l'espace de trois mois.
Mais aucun n'aura réussi à mettre en place un filet de sécurité pour prévenir son décès par suicide, souligne la coroner Me Julie-Kim Godin dans son rapport, ajoutant que ce cas illustre une série de ruptures de services et de communications déficientes.
«Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans le système de santé quand des personnes dépressives ayant des idées noires, des idées suicidaires, cherchent à obtenir de l'aide. [...] Personne n'a pu vraiment l'aider [ce jeune]. On est même porté à dire que tout le monde l'a laissé tomber.»
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