Léa Clermont-Dion est de celles qui ont décidé de répliquer à l’article de Denise Bombardier sur les agressions sexuelles publié dans le Journal de Montréal, un article intitulé En finir avec la victimisation, dans lequel elle note notamment que « l’idéologie et les discours théoriques ne sont d’aucune aide aux filles » et que « les grands principes du petit catéchisme féministe favorisent a contrario une accentuation de leur victimisation ».
Pour Clermont-Dion, il est clair que Denise Bombardier propose une vision rétrograde.
« Denise Bombardier affirme que: « Les néo-féministes militantes vont-elles continuer à encourager les filles à dénoncer publiquement les violeurs dont elles sont l’objet en insistant sur le fait qu’elles ne doivent en aucun cas changer leur manière de se comporter avec les mâles qui les entourent ? (…) Je connais une jeune femme brillante, instruite et séduisante qui revendique son droit de se dénuder en public si tel est son désir. « En principe, cela ne permet à aucun homme de me toucher sans mon consentement. » (...) Une fille vraiment libérée de tous les stéréotypes féminins doit pratiquer la lucidité et la prudence. Savoir que les minauderies, les jeux de la séduction et les audaces verbales et physiques peuvent provoquer les salauds. » 1918 ou 2018? Wait. Est-ce qu'une tenante du néo-conservatisme antiféministe banalise les victimes d'agressions sexuelles à cause des vêtements? (...) Les filles (…) brimez donc un peu votre liberté, faites preuve de soumission, soyez humbles. Car vous êtes les grandes responsables de votre agression. Girls, on est coupables du grand dérapage collectif. Ça va mal. #notaskingforit #victimblaming », écrit notamment Léa Clermont-Dion sur Instagram.
Plusieurs commentaires et témoignages ont été proposés par les abonnées de Léa Clermont-Dion en ligne, qui abondent dans le même sens que l’animatrice et activiste féministe.