Bien que la transmission du coronavirus semble se stabiliser depuis quelques jours, Québec ajoute de nouvelles régions en zone d’alerte rouge.
Lors du point de presse gouvernemental lundi, le premier ministre François Legault a annoncé que de nouvelles régions du Québec passent en zone d’alerte rouge.
Toute la Montérégie, tout le Centre-du-Québec et toute la Capitale-Nationale, incluant Charlevoix, sont dorénavant identifiées comme des zones d’alerte rouge.
De plus, la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean passe au orange.
Ces ajouts sont nécessaires puisque le coronavirus continue de se propager au Québec, et ce, malgré que le premier ministre ait fait observer que la situation semblait se stabiliser au cours des derniers jours.
«On est très très très prudents avant de trop se réjouir. On a vu qu'au cours des derniers jours, ça semble s'être stabilisé. Encore une fois, il est tôt pour se réjouir, mais il y a tout lieu de croire que les efforts que les Québécois ont fait sont en train de donner des résultats. Merci à tous les Québécois»
«Il n'y a pas de recette magique. Il faut réduire les contacts et là, où ça semble le plus important, ce sont les rassemblements à l'intérieur de plusieurs personnes. Une minorité de personnes infectent une majorité de personnes. Il faut donc être prudent, surtout dans des lieux qui sont plus petits, comme des maisons»
«On va continuer d'être très ciblés si on veut que les gens continuent de respecter les règles»
M. Legault a rappelé que ses sacrifices devaient être faits pour trois bonnes raisons:
1) pour sauver des vies chez les personnes vulnérables comme les personnes âgées;
2) pour que les jeunes puissent continuer d'aller à l'école;
3) pour aider le personnel du réseau de la santé.
«Ça nous donne une petite idée de où on s'en va pour les prochains mois. On n'est pas prêts d'arrêter d'interdire les grands rassemblements»
«On sent qu'on a atteint un certain plateau, donc que les gens ont probablement resserré leurs choses. Je pense qu'on ne pourra pas revenir à la liberté de cet été tant et aussi longtemps qu'on n'aura pas stabilisé la situation de façon intensive»